Le Berlingot Nantais né à Nantes au XIXème siècle.
Le Berlingot Nantais dériverait du fameux berlingozzo. Fin XVIIIe/début XIXe siècle, une femme faisant l’aumône donna, en échange d’un don, la recette du fameux Berlingot à Mme Couët, une cantinière des armées du Consulat. La fille de cette dernière utilisa la recette pour vendre des confiseries sous le porche de son immeuble.
La petite-fille de Mme Couët (Mme Renaudineau quand elle se maria) repris le flambeau de la fabrication des berlingots, et ouvrent une boutique rue de la Fosse. La marque : « À la renommée » est née. Depuis, l’entreprise fut déplacée plusieurs fois dans différentes rues de Nantes.
Grâce au succès du bonbon coloré, la concurrence devient de plus en plus rude, en effet, un grand nombre de confiseries voient le jour à partir des années 1860.
La recette est tout d’abord reprise en 1861 par Pierre Bonté puis en 1902 par Charles Bohu qui s’inspire de la recette originale pour fabriquer les Rigolettes. En 1907, son fils ouvre une usine de confiserie,
permettant une production de masse Quai Malakoff. En 1920, sept confiseries (Bonté, Pinson, Martel, Lemaître..) verront le jour dans le quartier du Vieux-Malakoff.
A la fin des années 1940, "À la Renommée" disparaît à la suite de l’affaiblissement de l’industrie de la confiserie par le rationnement puis par les destructions massives dues à la Seconde Guerre Mondiale.
Jusqu’en 1985, la famille Pinson conserve la direction de sa confiserie et au début du XXIème siècle, Bonté déplace sa production dans une ville voisine à l’occasion d’une fusion avec la famille Pinson.
Cela mettra fin à la fabrication des Berlingots Nantais.
Aujourd’hui, l’usine de production Bonté-Pinson est située à Boufféré en Vendée et possède plusieurs magasins dans différents départements.