Berlingots de Carpentras

Le Berlingot de Carpentras est un petit bonbon en forme de tétraèdre, né dans le Vaucluse, en Provence. Au XIXè siècle, le Comtat de Venaissin (Qui comprend les villes de Carpentras, Vaison-la-Romaine, L'Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon), possédait des terres fertiles riches en fruits. Ainsi, notre région Provençale a toujours été riche en production fruitière.

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Les 3 légendes de l’origine du Berlingot

Tout d’abord, le mot berlingot pourrait venir de l’Italien, “berlingozzo” ou berlingasso qui signifie friandise, gâteau.

Ensuite, il est possible qu’il vienne du Provençal, “berlingau” qui signifie osselet.

Enfin, la troisième origine probable serait une référence à la coiffe des femmes nantaises, appelée “bergot”, qui allaient vendre les berlingots dans un cornet sur les places.

Berlingot de Carpentras ou de Nantes? Les deux villes se disputent l’origine du bonbon..

Le Berlingot de Carpentras

Les nombreux fruits récoltés sur les terres Carpentrassiennes permettent de fabriquer de bons fruits confits provençaux.

Et justement, l’idée était d’utiliser le sirop des fruits confits pour fabriquer de délicieuses confiseries. Au début, le sirop cuisait à 150°C, de façon à obtenir un pâton qui, une fois la consistance souhaitée obtenue, était découpée au ciseau pour en faire de petites pyramides. Malheureusement, le sirop de fruits confits ne permettait pas de conserver les bonbons à long terme, les techniques de production ont donc rapidement évolué.

Les Comtadins sont ainsi très attachés à la légende locale, celle qui explique que le Berlingot aurait été fabriqué à Carpentras par l’un des cuisiniers du pape Clément V en Provence.

Le bonbon aurait donc été baptisé berlingot en l’honneur de ce pape dont le véritable nom était Bertrand de Got.

Le Berlingot Nantais

Le Berlingot Nantais né à Nantes au XIXème siècle.

Le Berlingot Nantais dériverait du fameux berlingozzo. Fin XVIIIe/début XIXe siècle, une femme faisant l’aumône donna, en échange d’un don, la recette du fameux Berlingot à Mme Couët, une cantinière des armées du Consulat. La fille de cette dernière utilisa la recette pour vendre des confiseries sous le porche de son immeuble.

La petite-fille de Mme Couët (Mme Renaudineau quand elle se maria) repris le flambeau de la fabrication des berlingots, et ouvrent une boutique rue de la Fosse. La marque : « À la renommée » est née. Depuis, l’entreprise fut déplacée plusieurs fois dans différentes rues de Nantes.

Grâce au succès du bonbon coloré, la concurrence devient de plus en plus rude, en effet, un grand nombre de confiseries voient le jour à partir des années 1860.

La recette est tout d’abord reprise en 1861 par Pierre Bonté puis en 1902 par Charles Bohu qui s’inspire de la recette originale pour fabriquer les Rigolettes. En 1907, son fils ouvre une usine de confiserie, 

permettant une production de masse Quai Malakoff. En 1920, sept confiseries (Bonté, Pinson, Martel, Lemaître..) verront le jour dans le quartier du Vieux-Malakoff.

A la fin des années 1940, "À la Renommée" disparaît à la suite de l’affaiblissement de l’industrie de la confiserie par le rationnement puis par les destructions massives dues à la Seconde Guerre Mondiale.

Jusqu’en 1985, la famille Pinson conserve la direction de sa confiserie et au début du XXIème siècle, Bonté déplace sa production dans une ville voisine à l’occasion d’une fusion avec la famille Pinson.

Cela mettra fin à la fabrication des Berlingots Nantais.

Aujourd’hui, l’usine de production Bonté-Pinson est située à Boufféré en Vendée et possède plusieurs magasins dans différents départements.

En somme

Les deux Berlingots sont donc confectionnés de la même manière, à la différence que Le Berlingot de Carpentras est plus gros que le Berlingot de Nantes et a des rayures blanches tandis que le Berlingot de Nantes est plus petit que le Berlingot de Carpentras. Il est opaque et n'a pas de rayures.

Carpentras et Nantes se disputent donc l’origine ancestrale du bonbon.

Le Berlingot de Cauterets

Cauterets est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie, près de la frontière Espagnole.

C’est à la fois une station thermale et une station de sports d'hiver. Le Berlingot arrive en Europe au XVIème siècle, c’est un produit luxueux.

Les Berlingots sont apparus à Cauterets car certains curistes Nantais en ramenaient dans leurs valises. Les confiseurs de Cauterets se sont alors inspirés de la friandise pour créer la leur.

Il est d’abord fabriqué avec de l’eau, du sucre et du vinaigre (qui sera remplacé par le sirop de glucose) sa recette n’a pas changé.

Une fois le sirop de glucose devenu translucide grâce à la cuisson et que l’eau s’évapore, le sucre peut-être aromatisé. La préparation est ensuite versée sur une table spécifique (table de refroidissement) puis travaillée jusqu’à l’obtention de la forme et de la consistance souhaitée.

Le Berlingot de Cauterets serait utilisé, au début du XIXème siècle, par les curistes (utilisateurs des cures thermales) après leur bain pour atténuer le goût soufré de l’eau (les thermes sont chauds et soufrés pour soigner la gorge des patients). De plus, le sucre maximiserait les bienfaits de la cure. Au vu de l'engouement pour le petit bonbon, toutes les villes thermales des Pyrénées se mettent à fabriquer des Berlingots. Les curistes ainsi que les pèlerins qui vont à Lourdes en profitent pour visiter Cauterets qui est, au début du XXème siècle, la plus grosse ville thermale de France. Des milliers de Berlingots sont donc fabriqués chaque jour.

Puis, avec l’arrivée de l’industrie et de nouveaux procédés techniques, le bonbon gélatineux, plus apprécié des enfants, plus moelleux et plus attractif vole la vedette au traditionnel Berlingot. Les confiseries de Cauterets ferment donc les unes après les autres, laissant aujourd’hui seulement quatre confiseries perpétuer la tradition.

Depuis quelques années maintenant, le berlingot revient à la mode et est très prisé des événements privés tels que les mariages, baptêmes ou encore en tant que cadeaux.

Confiserie familiale provençale au pied du Ventoux

Un approvisionnement en circuit courts. Nous nous fournissons de fruits produits localement.

Un engagement écoresponsable par l'utilisation de films d'emballages et de papillotage 100% compostables et biodégradables.

Nos confiseries sont de compositions simples, sans agents de conservation pour un plaisir 100% naturel

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